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Parenthèse vitale

12 novembre 2019

[film] Le Nouveau stagiaire.

Je ne pensais absolument que je regarderai ce film . Il se trouve que je n'accroche pas vraiment a ce genre de film. Puis lors d'un week-end avec ma famille a la maison, nous avons zapper et tomber sur ce film, ma soeur fan de cet actrice, a demander a le laisser .. Je vous laisse devinez la suite. LOL

 
 

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Petites informations
Réalisateur : Nancy Meyers
Scénario : Nancy Meyers
Nationalité : Etats-Unis
Sociétés de production : Waverly Films
Genre : comédie
Durée : 121 minutes
Sorties : 25 septembre 2015 (Etats-Unis)
                30 septembre 2015 (Belgique)
                07 octobre 2015 (France)
Acteurs : Anne Hatheway
                 Robert de Niro
                 Rene Russo
                 Anders Holms
 
 
Synopsis
Ben Whittaker, un veuf de 70 ans s'aperçoit que la retraite ne correspond pas vraiment à l'idée qu'il s'en faisait. Dès que l'occasion se présente de reprendre du service, il accepte un poste de stagiaire sur un site Internet de mode, créé et dirigé par Jules Ostin.
 
 

 
Critiques presse
Public, par Florence Roman
Avec son sens de l'observation aiguisé et son goût pour les personnages antipathiques qui s'humanisent peu à peu, Nancy Meyers vise juste et le duo inédit Hathaway-De Niro emporte l'adhésion dès les premières minutes du film.
 
Positif, par Michel Cieutat
Le scénario, quoique inégal (les scènes avec Rene Russo, qui exploitent le bon vieux filon hollywoodien du "love interest", sont sans intérêt), est plutôt bien bati et offre un portrait très juste de la génération des nouveaux entrepreneurs, complètement aliénés par leur arrivisme matérialiste.
 
Télérama, par Frédéric Strauss
Nancy Meyers essaie à peine d'échapper aux conventions. Ça ne l'empêche pas d'en bousculer d'autres. (...) Un ton séduisant, féminin et discrètement féministe.
 
Les Fiches du Cinéma, par Isabelle Danel
Cette comédie intergénérationnelle reste un peu trop consensuelle mais donne, mine de rien, quelques pistes réflexives sensées. De Niro et Hathaway forment un joli duo.
 
Le Monde, par Thomas Sotinel
Dans "Le Nouveau Stagiaire", de Nancy Meyers, Robert De Niro est drôle – ça, on l'en savait capable depuis les premiers films de Brian De Palma, tournés il y a bientôt quarante ans –, mais il projette aussi une chaleur rassurante, celle qui auréolait Spencer Tracy dans ses rôles de patriarche.
 
Première, par Isabelle Danel
Observations justes, moments d'émotion et quarts d'heure graveleux pas toujours légers se mélangent dans cette comédie transgénérationnelle agréable et sans surprises. Robert De Niro, qu'on n'a pas vu aussi sobre depuis longtemps, est parfait.
 
Le Nouvel Observateur, par La Rédaction
C'est sympathique, amusant, bien mené, mais banal. Robert De Niro, parfait, donne un peu de grain à ce produit industriel. On regarde, on oublie, c'est du fast-food de l'œil.
 
aVoir-Lire.com,  par Frédéric Mignard
Nancy Meyers sait parler à son public qui y trouvera un certain charme désuet, mais s'aliénera tous les autres qui espéraient éventuellement y trouver une (légère) réflexion sur la difficulté de vieillir dans une société liftée par les nouvelles technologies, où l'évanescence des modes évacuent tous ceux qui sont hors du coup.
 
Les Inrockuptibles, par Théo Ribeton
Nancy Meyers ne semble s'intéresser qu'à l'irréprochabilité surhumaine de son personnage, sorte de Mary Poppins au masculin descendue du troisième âge jusqu'à Brooklyn pour y choyer les nouvelles stars de l'économie, et le dosage bulldozer de la quincaillerie tire-larmes habituelle pousse l'écoeurement jusqu'à un degré quasi-hypnotique.
 
 

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Je ne sais absolument pas pourquoi, mais j'étais persuadée que ce film avait été réalisé par Woody Allen. Grosse erreur. Cependant, ça aurait pu. Je veux dire, on y retrouve de nombreux thèmes et points communs avec un film de Allen, et je n'ai connu mon erreur que lorsque j'ai fait des recherches pour cette critique. Bref, passons.
 
Le scénario n'est pas vraiment très très original. Il pourrait même inscrire le film dans un simple téléfilm niais et cul-cul de série Z qui passe sur TF1 l'après-midi en période de fêtes de fin d'année. Très peu original, les péripéties s'enchaînent dans un ordre classique, avec des thèmes et des clichés récurrents et ordinaires qui reviennent : l'infidélité et les regrets qui en découlent (comme par hasard), le gars lourd, le geek timide, la fille conne comme un balai, la fin toujours bien et idyllique, à l'opposé de la vie réelle, etc. Bref, beaucoup de choses vues et revues, et re-revues ! Cependant, il y a quelques thèmes et points importants qui méritent d'être soulignés. En effet, l'inversion des rôles homme/femme, et la question de la vie professionnelle pour une femme dans un milieu dur et principalement masculin, ainsi que d'un homme comme père au foyer, est évoqué, ainsi que les jugements que notre société en tire hâtivement, et à tort. Le regard que l'on porte sur une femme qui réussit, et qui s'impose même sur un monde masculin est remis en question, et peut nous amener à réfléchir. On y pense pas assez, mais notre société est encore très matriarcale et sexiste, dure envers les femmes et les hommes transgressant les rôles. De plus, une certaine morale se dégage par rapport à ça, ainsi que sur le surmenage professionnel qui peut ruiner la santé et la vie privée chez beaucoup. Vous l'aurez compris, la question de la fidélité, de la monogamie et de la confiance dans un couple est aussi abordé, peut-être de manière maladroite et baclée, je vous l'accorde. En revanche, et c'est ce qui fait le charme de ce film, la question des générations et de la place et du respect que l'on accorde aux aînés est très bien développée, et ce de manière touchante et humble. Ce thème permet en plus une originalité à ce film qui de forme paraît lisse, voir fade.
 
En effet, au niveau du casting, c'est très très fade. Sans exagérer. Hormis De Niro qui excelle dans son rôle de retraité veuf et adorable, sous un charme infaillible, et Anne Hatheway qui joue un rôle qui lui correspond à merveille, et qui pour une fois brille dans l'image de cette femme déterminée et touchante, le casting est décevant, sans tête qui brille. Le petit geek est mignon, mais ça s'arrête là (décidément, j'adore les geeks xD). Aucune tête ne sort du lot, et n'apporte un brin de vivacité. Le duo De Niro / Hatheway touche, sans marquer non plus. Et De Niro détient quand même le rôle le plus intéressant, et qui aurait pû largement être développé, apportant une morale sur la vieillesse qui ne ferait pas de mal. Comme Paige, dans un autre sens.
 
Pour ce qui est des plans et des lumières, il n'y en a que trois ou quatre, autant dire qu'ils ne se sont pas foulés la rate les gars : la maison de Jules, son entreprise et sa voiture. Point. Mais je reconnaît que l'entreprise est belle, rendant l'atmosphère feutrée, comme dans un cocon.
 
Bon, vous l'avez sans doute compris, ce n'est pas le meilleur film de l'année. Mais pour son atmosphère feutrée, cooconing, romantique et "tout va mieux pour le meilleur des mondes", c'est l'idéal, me rappelant un film de Woody Allen, avec une morale sous-entendu similaire. Bref, je vous le recommande quand même, pour vous changer les idées. Ce ne seront pas 1h40 de perdue totalement.

 
 

Notes
Scénario : 3/5
Casting : 2,5/5
Mise en scène (plan, lumière, etc) : 2/5
Richesse, émotions : 3/5
 
Note finale : 11/20

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12 novembre 2019

[film] Vaiana, la légende du bout du monde.

Je n'ai pas pu allé le voir avec ma fille, mais ont c'est rattrapé a sa sorti en streaming. Il était vraiment bien. J'étais sceptique, mais n'en suis pas déçue. 

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Petites informations
Réalisateurs : Ron Clements & John Musker
Scénario : Ron Clements & John Musker
Sociétés de production : Walt Disney Pictures
                                             Walt Disney Animation Studios
Genre : animation, famille, aventures
Titre original : Moana
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 107 minutes
Doublage : Vaiana _ Auli'i Cravalho (VO), Cerise Calixte (VF)
                     Maui _ Dwayne Johnson (VO), Anthony Kavanagh (VF)
                     Sina Waialiki _ Nicole Scherzinger (VO), Mareva                                                                                                    Galanter (VF)
Sorties : 23 novembre 2016 (Etats-Unis & Canada)
                30 novembre 2016 (France)
 


Synopsis
Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l'Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi...
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l'aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d'action, de rencontres et d'épreuves... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu'elle a toujours cherchée : elle-même.



 
 

Critiques presse
Le Parisien, par La Rédaction
Au-delà du côté exotique, qui va beaucoup parler aux Français, puisque le film se situe à Tahiti, et de la beauté des images, "Vaiana" met en scène l'héroïne la plus audacieuse et la plus courageuse jamais créée par Disney.
 
Gala, par Amélie de Menou
Le film donne à décou­vrir un véri­table para­dis comme on ne l'avait encore jamais vu. Avec des tech­niques d'ani­ma­tion dont seul Disney a le secret, les réali­sa­teurs sont parve­nus à recréer la trans­pa­rence de l'eau, la sensa­tion d'hu­mi­dité, faisant de l'océan un "person­nage" à part entière de cette épopée fantas­tique.
 
aVoir-aLire.com, par Frédéric Mignard
(...) une somptueuse fable écologique, empruntant davantage à "L'Odyssée de Pi" et au studio Ghibli qu'à Pixar. "Vaiana" est une réussite patente.
 
Elle, par Khadija Moussou
On est bluffés par la qualité des effets spéciaux : du plus petit détail au plan large. Le clapotis d'une vague semble prêt à nous lécher le bout du nez et le navire qui flotte en pleine nuit guidée par les étoiles nous bercerait presque...
 
Culturebox – France Télévisions, par Jacky Bornet
C'est l'aventure et l'humour qui priment, dans une cascade de péripéties dynamisée par une animation d'un réalisme étonnant.
 
Paris Match, par Yannick Vely
D'une grande beauté formelle, "Vaiana, la légende du bout du monde" vogue ainsi jusqu'à son dénouement tel un conte philosophique pour enfants.... les chansons en plus.
 
LCI, par Marilyne Letertre
Rébellion adolescente, affirmation de soi, absence de bluette ou d'un quelconque prince potentiel : après "Raiponce" et "La reine des neiges", Disney confirme que l'ère des damoiselles en détresse est plus que jamais révolu.
 
Les Fiches du Cinéma, par Chloé Rolland
Des chansons, une jeune fille qui s'émancipe et des animaux pots de colle : pas de doute, “Vaïana” est le nouveau Disney ! Toujours aussi spectaculaire techniquement, le film se montre cependant moins incarné et inspiré que les précédents opus du genre.
 
La Voix du Nord, par Philippe Lagouche
De l'action, de l'humour, des sentiments, les bonnes vieilles recettes de Tonton Walt Disney remises au goût du jour par deux vieux de la vieille déjà responsables d'Aladdin et La Petite Sirène. Mission accomplie.
 
La Croix, par Stéphane Dreyfus
Malgré les couleurs vives des atolls polynésiens, le nouveau film d'animation de Disney ne brille ni par son originalité ni par son humour.
 
Les Inrockuptibles, par Jacky Goldberg
La dernière-née du studio ressemble à n'importe lequel de ses rejetons récents : un dessin animé familial, œcuménique et plutôt progressiste, mais absolument lisse. (...) Ce modèle implacable prouve une nouvelle fois son efficacité, mais lasse par son conformisme.
 
L'Express, par Christophe Carrière
A ne vouloir se fâcher avec personne en mélangeant parcimonieusement croyances locales et obligations maison, Clements et Musker perdent en rythme et en efficacité, pas très aidés par une musique omniprésente mais dépourvue de morceaux forts.
 
 

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Malgré quelques critiques assez sévères et négatives, j'ai été conquise par le dernier Disney, qui relève je trouve un peu le niveau. De l'originalité, des clichés oubliés, du dépaysement, une morale. J'adore !
 
Le scénario est original, narrant une histoire qui nous éloigne de notre pays froid pour nous emporter dans un monde verdoyant et chaud, sous le soleil des îles. L'histoire mêle passé et présent, légendes et faits réels, magie et courage. La morale classique de Disney s'en dégage, classique mais qui marche : écologique, il faut prendre soin de notre planète riche et pleines de ressources ; familial, la famille doit toujours être unie, etc.. Mais, il y a un MAIS ! Pas de prince charmant accourant pour sauver une pauvre petite princesse émoustillée et niaise au possible. Pas de princesse en détresse, où tous sont conquis par son charme. Pas d'animaux aux pouvoir magique. A la place, une ado rebelle et déterminée, téméraire, courageuse. Une amitié qui se tisse, mais pas d'histoire d'amourUn inversement des rôles homme / femme. Disney semble évoluer en même temps que nos meurs, et pour cet effort réussi, je dis oui !
 
Les personnages sont riches, complets. Pas comme les princesses classiques qui sont juste bonnes à sourire comme des cruches et à enfanter pour faire plaisir à la cour et à monsieur. Pas de mec viril, héroïque, beau et fort, figure paternelle et protectrice. Mais une ado rebelle, déterminée, butée, obstinée, mais avec ses faiblesses et ses défauts. Un mec fort, viril mais pleins d'humour, d'un égo ironique et d'une susceptibilité touchante. Bref, des portraits plus réalistes, non ?
 
Les musiques au départ, dans la bande annonce, ne m'emballaient pas. Puis, dans le film, j'ai été conquise au fur et à mesure que les paysages défilaient sous mes yeux ébahis comme une enfant. Du coup, évidemment, je les ai téléchargé, ah ah.
 
Enfin, il faut quand même que je vous parle des images. Car oui, visuellement, c'est d'une beauté à en couper le souffle. La 3D est si bien exploitée... Un truc de malade. Exceptionnel. Je ne peux pas en être déçue, bien au contraire. Les couleurs sont puissantes, les paysages époustouflant et s'accordant si bien. Que dire de plus ?
 
Je vous recommande donc d'aller le voir en famille, en cette fin d'année. Pas le meilleur Disney, mais un très bon depuis un bon moment.

 
 


Notes

Scénario : 4/5
Personnages : 4/5
Mise en scène (image, musique, etc) : 4/5
Richesse, émotions : 3,5/5
 
Note finale : 16/20

11 novembre 2019

[film] Ma meilleure ennemie

 

Je l'ai vu de nombreuses fois petite, mais seulement le début, jamais en entier, jamais la fin ! Triste, n'est-ce pas ? Mais en ces vacances hivernales de fin d'année, je me suis rattrapée (ouiii !).

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Petites informations
Réalisateur : Chris Columbus
Scénario : Gigi Levangie, Jessie Nelson, Steven Rogers, Ronald Bass, Haren Leigh Hopkins.
Sociétés de production : TriStar
                                             1492 Pictures
Nationalité : Etats-Unis
Genre : comédie dramatique
Durée : 125 minutes
Sorties : 25 décembre 1998 (Etats-Unis & Canada)
               10 février 1999 (France)
               17 février 1999 (Belgique)
Acteurs : Susan Sarandon
                 Julia Roberts
                 Ed Harris
                 Jena Malone
 
 


Synopsis
Isabel Kelly, jeune photographe de mode et petite amie de Luke Harrison, et Jackie, l'épouse légitime du même Luke, se détestent. Celle-ci, toujours très présente, ne pardonne pas à sa rivale son incapacité à l'égaler. Isabel ne parvient pas à se faire accepter d'Anna et de Ben, les deux enfants de Luke et de Jackie. C'est entre les deux femmes une sourde guerre de tranchées.
Mais quand Jackie apprend qu'elle est atteinte d'un mal incurable, elle prend conscience que c'est Isabel qui va élever ses enfants. Jackie va alors enseigner à celle qui fut sa pire ennemie comment devenir une mère pour ses enfants.

 
 


Distinctions
- National Board of Review Awards 1998 : meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris
- San Diego Film Critics Society 1998 : meilleure actrice pour Susan Sarandon
- BMI Film and TV Awards 1999 : BMI Film Music Award pour John Williams
- Blockbuster Entertainments Awards 1999 : meilleure actrice dans un film dramatique pour Julia Roberts
- Young Artist Awards 1999 : meilleur jeune acteur (10 ans ou moins) pour Liam Aiken
meilleure jeune actrice pour Jena Malone
meilleur film familial dramatique
 
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Critiques presse
Le Parisien, par E.L.
Ma meilleure ennemie est le type même du film qu'il faut aller voir avec une serviette éponge pour sécher ses larmes. Son réalisateur (...) dispose d'assez de fraîcheur d'âme et de sincérité pour que son mélo passe comme une lettre à la poste.
 
Le Nouvel Observateur, par François Forestier
Susan Sarandon est formidable dans ce mélo qui fera, n'en doutons pas, un excellent prétexte pour une des émissions de Delarue.
 
Première, par Stéphanie Lamome
Le plus exaspérant reste les personnages, tous plus idylliques donc plus invraisemblables les uns que les autres
 
Le Monde, par J.M
On a (...) largement fait le tour de la question dans la première demi-heure du film, en se demandant avec inquiétude quelle tuile scénaristique va bien pouvoir relancer les enjeux.
 
Télérama, par François Gorin
Au bout d'un éprouvant zigzag (...)le duo Julia-Susan culmine en une longue scène d'orgasme lacrymal. Le spectateur le plus spongieux ne sait plus où mettre ses propres larmes.

 
 



Okay, j'avoue que les critiques de la presse ne sont pas très élogieuses, mais moi pourtant je l'ai adoré. Je l'adorais déjà gamine, du moins la partie que j'avais vu.
 
Certes, il est cul-cul, niais, parfait pour les téléfilms de Noël qui passe sur TF1 tout décembre (c'est d'ailleurs là que je l'ai vu cette fois-ci, comme à chaque fois). Le scénario est de base assez touchant. Mais le coup de la maladie (je ne citerai pas laquelle pour ne pas spoiler davantage), est peut-être le coup de trop, dans le cliché du téléfilm mélodramatique à souhait. Mais c'est se qui rend ce film encore plus touchant. Petite déjà, j'aimais ce film pour tout le thème du divorce et de la belle-mère qui débarque dans la vie d'un enfant. C'était mon cas, j'ai connu ça bien trop tôt je trouve, malheureusement. Et ça s'est d'office mal passé, après le début qui paraissait, comme toujours, idyllique aux premiers abords. Alors je me retrouvais à travers les enfants du film, moi et ma sœur, seule face à la difficulté des adultes et de leur égoïsme. Maintenant que j'ai grandis, je comprends davantage la difficulté que rencontrent aussi les parents. Je comprends leur tiraillement, leur malaise. Mais le plus touchant est sans doute la dureté de la vie, et de la maladie. La mère de ma meilleure amie, que je considère comme ma sœur, étant décédée elle aussi de cette maladie lorsque sa fille avait seulement 13 ans, je ne peux que comprendre et ressentir ce déchirement pour cette femme qui était adorable, et pour sa fille qui en souffre quotidiennement. Et ce film me le rappelle tant. Il est déchirant, mais très beau. Et donc très émouvant (je vous mets en garde, préparez votre boîte de mouchoir maxi pack !).
 
Au niveau du casting, le duo Susan Sarandon et Julia Roberts marche merveilleusement bien, bien que parfois un peu lourd et mièvre. Elles sont toutes deux touchantes, et sincères dans leur rôle. Ed Harris, bien que moins présent, conquis aussi.
 
Les musiques et les décors sont eux aussi très très beaux, notons le. On ressent, pour les Potterhead inconditionnels, la patte de Chris Columbus à travers la mise en scène, et surtout à travers la musique et l'atmosphère qui en ressort. A certains moments, j'ai fortement pensé aux films d'Harry Potter. Chapeau bas donc !
 
Je vous recommande donc ce film, beau, émouvant, qui transmet une morale tout en étant léger. A voir en famille, au chaud sous un plaid, avec un bon chocolat chaud ou thé, c'est vous qui voyez (je suis plutôt team chocolat personnellement, et vous ?).

 
 
Notes
Scénario : 3/5
Casting : 4/5
Mise en scène (lumière, scène, etc) : 3,5/5
Richesse, émotions : 3,5/5
 
Note finale : 14/20

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